Ma tribune pour l’IRMA, le Centre d’informations et de ressources pour les musiques actuelles.
Sans crier gare, tout a changé pour les artistes et la filière musique toute entière. En près d’un mois de confinement, le livestream est devenu le symbole de ce nouveau paradigme : les lieux sont fermés, le public assigné à résidence et les artistes privés des rendez-vous physiques avec leur public.
Beaucoup de choses brillantes ont déjà été écrites sur le sujet, du changement nécessaire de modèle aux enjeux de la monétisation de cet outil, en passant par un recensement d’initiatives et plateformes déjà existantes ici et là, jusqu’à la forme que ce nouvel écosystème pourrait prendre pour combler l’absence de droits actuels.
L’idée ici n’est donc pas de faire de revenir dessus mais plutôt de détailler quelques réflexions naissantes à partir de deux constats récents qui m’interpellent. Avec comme fil conducteur un principe éternel à l’œuvre : volume vs. valeur (on dirait peut-être pas comme ça mais je vous promets que vous allez comprendre).